Article en cours de rédaction…. Mes îles classées par ordre alphabétique. J’en suis à la lettre S comme Sardaigne.

Dans l’imaginaire des marins, l’île, quelle qu’elle soit, tient une place particulière.

Voir apparaitre au loin les contours encore flous d’une terre après une longue navigation, la promesse d’une île au petit matin, est un moment toujours exaltant.

Parfois inquiétante lorsqu’on ne voit que les vagues qui déferlent sans apercevoir le moindre abri, parfois surprenante telle la Corse dont ne se dévoilent d’abord que les lignes gris-bleues de ses montagnes qui se superposent ou encore féérique lorsqu’on découvre une petite baie abritée et que l’on débarque sur un belle plage après que l’ancre soit tombée dans une eau translucide…

Aussi, je vais vous présenter dans cet article mes îles, celles où le vent m’a porté au long de mes navigations.

Amorgos

Astypalia

Astypalea (ou Astypalée) est une destination de rêve au cœur de la mer Egée. Rattachée au Dodécanèse, cette petite île en forme de papillon a conservé son authenticité et sa magie grâce au faible développement de son tourisme.

Plus récemment, l’île d’Astypalia se veut un laboratoire de la transition verte et de la décarbonisation en Europe. Véhicules électriques, énergie solaire et éolienne, Astypaléa abandonne sa dépendance au pétrole (voir ici)

Azadi y fera escale en mai 2018. Un bon souvenir avec la rencontre d’André et d’Olympe, les oursins frais à l’apéritif et le bon restaurant de Maria, perdu au nord de l’île. Vraiment, une belle île ! ((Astypalia, mai 2018)

Belle-Île

Belle-Ile-en-Mer
Marie-Galante
Saint-Vincent
Loin Singapour
Seymour Ceylan
Vous c’est l’eau c’est l’eau
Qui vous sépare
Et vous laisse à part

Belle-Île-en-Mer, appelée plus couramment « Belle-Île », au sud de la Bretagne dans le département du Morbihan, est la troisième plus grande île des côtes de la France métropolitaine après la corse et Oléron, et la quatrième après Jersey si l’on prend en compte les îles anglo-Normandes. Elle reste la deuxième plus grande île métropolitaine non reliée au continent par un pont.

Les habitants se nomment les Bellilois et les Belliloises.

J’y suis venu il y a très longtemps lors d’un stage avec les Glénans, mais pas depuis que j’ai Azadi. Nous l’avions longé en 2015 mais, alors en panne moteur, sans nous y arrêter.

C’est maintenant chose faite avec une brève escale au Palais en 2021. Il y aura sans doute d’autres fois, en attendant, Belle-Ile- en mer, c’est ici.

Berder

Cette île est l’une des quatre rattachées à ma commune de Larmor-Baden, dans le golfe du Morbihan. Nous avons jeté l’ancre dans une de ses baies à l’été 2021 et j’ai pu en faire le tour – seul autorisé, c’est une île privée – avec Pom’. Une belle balade. Berder,  c’est ici.

Cabrera

Cabrera est la plus grande île d’un petit archipel éponyme, composé de dix-neuf îles ou îlots, faisant lui-même partie de l’archipel des Baléares. Cabrera et Conils sont les deux plus grandes îles de cet ensemble, situé au sud-est de Majorque.

C’est dans ce petit coin préservé que j’ai fait escale lorsque j’ai ramené Azadi de Sardaigne à Soubise. Après deux jours de mer depuis la Sardaigne, j’ai vraiment apprécié cette pause dans une baie très protégée à tous points de vue. L’accueil des autorités fût certes « déroutant » mais finalement tout se passa bien et j’y suis resté deux nuits très reposantes (à lire ici)

L’archipel est protégé au titre de parc national de l’archipel de Cabrera. D’une surface de 908 km², il est le plus grand parc national d’Espagne, et protège un très riche patrimoine naturel, notamment des zones profondes de reproduction ou de présence régulière de cétacés ou de grands poissons migrateurs, et les bancs de coraux profonds. Il comprend également un musée et un château du xiv^e siècle.

La randonnée et la plongée y sont autorisées.

Capri

Capri, c’est fini
Et dire que c’était la ville de mon premier amour
Capri, c’est fini
Je ne crois pas que j’y retournerai un jour
Capri, c’est fini…

Tube des années 60 – 1966 très exactement – qui  me fait inévitablement penser à notre escale incontournable dans cette île mythique. Nous nous y sommes arrêtés en 2017 lors de notre périple de La Rochelle à Karystos. Nous avons bien aimé la ville haute et la vue sur la côte sud, apprécié le déjeuner dans une pizzéria sur les hauteurs, d’où nous voyions Azadi à l’ancre. Je me souviens encore des piments de ma pizza al diavolo au piments rouges et chorizo fort !!! On se souvient aussi de la nuit au mouillage, la pire nuit que nous ayons vécu (au mouillage) depuis que je suis le capitaine d’Azadi.

Une mauvaise nuit mais une belle escale. (l’article de 2017 à voir ici)

Chalki

Chalki, au nord de Rhodes ne nous a pas laissé un souvenir impérissable. Nous nous y sommes arrêtés une nuit en 2019 en provenance de Kassos, sur la route de Rhodes ou Brigitte devait reprendre un avion pour Paris.

Notre porte d’entrée sur l’île, comme toujours, est le charmant petit port de Chalki. Il offre à notre regard une belle jetée que bordent des eaux translucides, ainsi qu’un superbe clocher qui émerge d’un parterre de maisons colorées.

Bien que n’ayant pas prévu de rester, nous avons quand même profité de son atmosphère reposante le temps d’une soirée.

Corse

Une île à part dans cet article de par ses dimensions, presque 200 kilomètres de long (183 exactement) pour 83 de large …

On l’appelle l’Ile de Beauté pour ses paysages sublimes entre falaises rouges plongeant dans les eaux turquoise, villages de pierre accrochés à la montagne et gorges plantées de châtaigniers. Petites criques ou plages de sable fin, presqu’îles ou caps… En Corse, plus de 1000 kilomètres de côtes invitent à des balades nature entre ciel et mer. Mais la patrie de Napoléon est aussi une terre de traditions et d’histoire, à découvrir au fil d’une promenade dans ses cités blotties à l’abri de leurs citadelles, les pieds dans la Méditerranée !

Nous y avons fait une longue escale en septembre 2017 lors de notre périple de La Rochelle à Karystos, que du bonheur (à lire ici)

Crête

La Crète, île grecque par excellence, est le berceau de nombreuses civilisations du passé, de dieux et de figures héroïques, de poètes, musiciens, écrivains, artistes et révolutionnaires, source d’inspiration pour les dirigeants politiques. Aujourd’hui encore, on trouve aux quatre coins de la Crète des traces de ces grandes civilisations.

La Crète est la plus grande des îles grecques mais aussi la deuxième plus grande île de la Méditerranée orientale. Il s’agit de l’île située la plus au sud de la mer Egée. Elle est située stratégiquement au carrefour de trois continents: l’Europe, l’Asie et l’Afrique, qui ont, en grande partie, participé à son histoire tumultueuse. Ses côtes sont baignées par la mer de Libye, la mer de Crète, la mer de Myrto et la mer de Karpathos.

Nous y avons passé deux longs séjours en 2018 et 2019, dans la maison d’Elounda.

6 semaines la première année, puis 4 semaines en 2020. Un vrai bonheur tant cette île est belle, tant les crétoises et les crétois sont gentils, les habitants d’Elounda au premier plan. Nous l’avons sillonné du Nord au Sud et d’Est en Ouest, nous régalant de ses paysages variés et de ses multiples références historiques.

les récits de ces séjours ici et ici.

Cythère

Sur la route d’Elounda maintenant proche (!) nous faisons halte dans le port de Diakofti, sur la côte est de Kithira (Cythère).  Ce sera notre dernier jour de véritable été. Nous arriverons tranquillement au moteur sur une mer très calme. Le port est désert, nous sommes le seul voilier en escale dans ce port utilisé par le ferry que nous verrons deux fois en 4 jours. Quelques barques de pêcheurs sont amarrées le long du petit embarcadère près de la plage.  Le village est désert, même pas une taverne d’ouverte.

Un »mini-market » nous permet de faire l’emplette de quelques fruits et légumes. Avant de partir, le vendeur nous offre un petit verre. Tiré d’une bonbonne d’eau minérale de 5 litres, le liquide en a la couleur …c’est du raki. 40 degrés ! Par politesse je finirai le verre offert. Brigitte ne pourra pas en faire de même. Il est 11 heures du matin, le soleil brille… et l’après-midi je ferai la sieste. L’article de 2019 ici.

 

 

 

 

Egine

Nous avons longé à de nombreuses reprises Egine en faisant route d’Athènes à Porios mais nous n’y avons fait escale qu’une seule fois. Un mouillage dans la baie de Perdika, au sud de l’île d’Egine. Mais sitôt fini l’apéritif, le vent et la mer se levaient, rendant le mouillage très inconfortable. Nous avions alors rallié le port d’Egine. L’entrée du port est mal signalée et l’on aperçoit les bouées d’entrée qu’une fois engagés dans le chenal d’accès…. Par cette nuit d’encre, ce n’était vraiment pas agréable. L’amarrage fut aussi ardu, par 30 nœuds de vent de travers…. Peu de temps après nos, c’est l’UCPA qui s’y collait avec beaucoup de difficultés. L’occasion de rencontrer Hugo, le fils de Roland (Fulmar, 1090 basé à Karystos). L’article de cette escale ici.

Eubée

Eubée est la seconde plus grande île grecque après la Crête. Nous y sommes venus un peu par hasard, ne trouvant finalement pas de place pour Azadi en Crête fin 2018. Et le hasard a bien fait les choses puisque nous avons trouvé un  chantier accueillant, Karystos Marine, et une ville agréable.

Azadi a donc hiverné 3 hivers de suite à Karystos. A chaque fois, je suis arrivé bien en avance de façon à réarmer Azadi tranquillement. Laissant la France encore endormi après l’hiver, je profitai de la météo plus clémente de la Grèce, souvent en tee-shirt dans la journée avant le plaisir d’un petit bain en fin d’après-midi, récompense d’une journée de travail.

Pour rejoindre Karystos depuis l’aéroport d’Athènes, il faut d’abord prendre un bus jusqu’au port de Rafina, puis un ferry  (moins d’une heure) jusqu’à Marmari puis un autre bus jusqu’à Karystos. Simple, non ? Une douzaine depuis Paris, de porte d’appartement à porte de descente.

De bons séjours à chaque fois, toujours bien accueilli par M. Panagiotis, le patron du chantier. De plus, outre Roland qui réside  l’année à Karystos, et son « Fulmar » (un 1090), ce chantier héberge nombre de bateaux français et il est toujours agréable de se retrouver avant la saison et de partager de bons moments le soir venu dans les tavernes du port.

Favignana

Favignana est l’ile la plus peuplée de l’archipel des Égades à 4 milles environ à l’ouest de la Sicile.

Le village de Favignana se place au milieu, sur l’isthme que sépare les deux parties longilignes de l’île.

Autrefois place forte de la pêche au thon, Favignana revit aujourd’hui grâce au tourisme qui à remis en valeur les atouts des îles Egades et surtout de Favignana.

Nous y sommes passés en 2020 lors de notre périple retour. Une belle escale que la météo a su animer comme la Méditerranée en a le secret (à lire ici).

Frioul (Îles du)

Nous avons fait une brève escale le temps d’une nuit dans l’anse du Banc sur l’île Ratonneau qui fait partie de l’archipel des îles du Frioul. A deux kilomètres de Marseille, ces îles sont l’occasion, le soir venu, d’une escapade dans le calme absolu avec le seul bruit de l’eau en fond sonore.

Les îles du Frioul forment un archipel constitué de quatre belles îles :

Pomègues : est l’île la plus grande de l’archipel : 2,7 kilomètres de long. Elle est facile d’accès par la digue depuis le port du Frioul. On y découvre, au détour d’un petit chemin, l’une des plus belles plages de l’Archipel : la plage de Tahiti.

Ratonneau : C’est l’entrée de l’archipel. Elle se compose de 2 calanques et 3 plages. Et s’étend sur 2,5 km.

L’îlot d’If :  Sur cette île pas de plage, mais le château d’If qui prend l’entière totalité de l’île. La forteresse, anciennement une prison, peut-être visitée par les amateurs d’histoire et de littérature, car Edmond Dantès, le héros imaginaire du roman Le Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas, y aurait séjourné. If est une partie de l’archipel détaché, entouré par la mer, elle n’est accessible qu’en bateau.

L’îlot Tiboulen : comporte un feu de signalisation maritime vert à 3 éclats par 12 secondes. Il mesure 34 mètres de haut et est visible à 7 milles marins. Détaché de l’archipel, cette île n’est pas accessible par navette maritime.

 

 

les Glénan

Un bel archipel au large de Concarneau que je connais depuis longtemps pour y avoir fait escale lors de stages de voile avec l’école des Glénans ou lors d’un grand week-end plongée avec le Subaqua Club du Poitou.

Nous y avons fait une brève halte en 2021 pour une nuit « presque » tranquille dans la baie de la pie. (à lire ici)

Groix

L’île de Groix, à 4 miles au large de Lorient, s’étire sur 8 km de long, 3 km de large. Des mégalithes témoignent d’une très ancienne occupation. Nous y avons fait une petit halte au retour de l’Odet.  Un joli port dans lequel nous reviendrons avec  plaisir. (lire ici)

 

 

Hoëdic

Hoëdic est comme une fleur : naturelle et délicate, fragile et vivante, sauvage et raffinée, expressive et inspirante. Comme le lys maritime qui pousse sur ses dunes grises, la centaurée qui colore ses pelouses littorales et les roses trémières qui enchantent ses jardins, l’île semble avoir été créée par un poète. Hoëdic est couleurs, Hoëdic est senteurs, Hoëdic est aussi douceur. Celle de ses plages de sable blanc qu’on foule pieds nus, de ses galets polis par l’océan, de son soleil caressant et de ses températures clémentes. Celle aussi d’une vie insulaire joviale et généreuse, qui se partage autour d’un café. Allons voir comme Hoëdic, éclot toujours plus belle, chaque matin… Une belle déclaration, emprunté à l’un des sites qui vante les beautés de la Bretagne (ici) à laquelle je souscrit sans hésitation.

Longue de 2,5 km et large de seulement 1 km, l’île d’Hoëdic parait toute frêle et fragile au cœur de l’océan Atlantique. Cette petite goutte de terre au milieu des flots est en harmonie avec les éléments, parfois douce et fragile avec ses plages de sable fin aux eaux turquoises, et parfois forte et tempétueuse avec ses rochers et ses fortifications.

Nul besoin de voiture, c’est à pied que l’on part à la découverte de l’île et de ses 120 habitants tout au long de ses 8,5 kms de sentiers côtiers.

C’es ce que j’écrivais après notre passage sur Hoëdic en 2021. Un vrai petit bijou d’île que nous avions adoré. (à lire ici)

Houat

Le premier souvenir qui me vient à l’esprit en évoquant Houat se rapporte a cette sortie que nous y avions faite avec les Zodiac et le Sea-Bird de Claude dans les années 70…

Nous avions accosté dans une des baies de la côte sud sans se méfier de la houle et des rouleaux qu’elle engendrait… Le débarquement fut « acrobatique »… Nous sommes repartis aussitôt et le départ – en équipage réduit puisque femmes et enfants allaient rejoindre la grande plage du sud de l’île par le chemin côtier – fut lui aussi épique.

Plus de peur que de mal mais l’aventure aurait pu mal se terminer !

Nous sommes repassés par Houat en 2021, une escale tranquille non loin du port.

Le voilier échoué sur les récifs de Men er Broc nous rappelant la prudence toujours de mise dans ces parages. le récit de l’été 2021.

Hydra

Non loin de Poros, notre « camp de base » grec, nous ne pouvions manquer Hydra. Nouq y sommes passés trois fois au cours de l’été 2018 : Avec Mélanie sur la route de Monemvassia  (ici), une seconde fois avec les enfants de Brigitte (ici) et une dernière fois avec Soizic et Anne (ici).

Ibiza

Ibiza, l’île de la fête, du luxe, des folles soirées sans fin … Je devais y aller !

Non, ne rêvez pas, je ne vous raconterai pas le détail des mes nuits à Ibiza où je suis passé en 2020 lors du retour de Grèce. J’écrivais alors :

Le 10 septembre, reposé, je reprends la mer – ou la mer me reprend, c’est comme vous voulez – et fais voile vers Ibiza que j’atteindrai à la nuit tombée. Je mouillerai dans la baie Cala Prada, près du port de Saint-Eulalia.  Le 11, avant de continuer mon périple, je ferai une halte-gazole au port où il ne me sera pas permis de prendre un ponton, ne serait-ce qu’une heure le temps de faire un petit avitaillement. Pas grave, je jette l’ancre juste à la sortie du port, met l’annexe à l’eau et m’en vais faire quelques courses en ville. (lire ici)

Voila, c’est tout pour Ibiza.

Ile aux moines

Certes moins exotique qu’Ibiza, l’île aux moines est une belle destination lorsqu’on navigue en Bretagne sud. Nous y avons fait quelques escales en 2021. (ici)

Ios

Ios est une île des cyclades proche de Santorin, réputée pour ses fêtes nocturnes, surnommée même « Party Island » par les locaux.

Je n’ai pas profité de cette vie trépidante puisque Ios n’a été chaque fois qu’une étape lors de mes « convoyages » d’Azadi depuis Karystos jusqu’en Crête, en mars 2018 puis en avril 2019.

J’y ferai une escale plus longue en juillet 2019 avant de rejoindre le matelot sur l’île de Milos (à lire ici)

Le port de Ios.

Soirée avec un équipage polonais.

 

 

 

 

 

 

Kalimnos

Kalimnos fait partie du Dodécanese et se situe entre les iles de Kos et Leros. C’est une tres jolie ile avec une population d’environ 12,000 habitants, dont la plupart vivent dans la capitale qui est aussi le port principal de l’ile, Pothia. Kalimnos est renommée pour ses pécheurs d’éponges et presque tous les hommes âgées de l’ile ont été pécheurs d’éponges dans leur jeunesse.

Cette pêche a fait la fortune des négociants de l’ile jusqu’à la moitié du 20 ^ième siècle. Aujourd’hui ce n’est plus qu’une curiosité touristique ! Avec l’arrivée des scaphandres à la fin du 19^ième siècle, la pêche s’est intensifiée et les bancs se sont épuisés. L’apparition des éponges synthétiques a sonné le glas de cette activité !

Je suis passé à Kalymnos courant 2019 en remontant de Rhodes à Milos. Une première escale dans le port puis un mouillage dans la baie d’Emporios  (à lire ici)

Karpathos

Une très belle escale dans cette île à mi-chemin entre Rhodes et la Crête. Seconde plus grande île du Dodécanèse, c’est une île aux multiples facettes avec des traditions vivantes préservées, une nature sauvage époustouflantes, quelques villages authentiques et de sublimes plages qui comptent parmi les plus belles de Grèce.

Nous y avons fait escale en 2019 et nous avons adoré. A lire ici.

 

Kassos

Notre coup de cœur. Deux escales sur cette île située entre la Crête er Karpathos.

en 2018 d’abord (ici) puis en 2019 (ici)

Kéa

Kéa est une petite île au sud d’Eubée. Nos y avons fait une petite escale en ramenant Azadi à Karystos en août 2019. (ici)

Kéfalonia

Quand on dit « îles grecques », beaucoup de gens ont des images bien précises en tête : les maisons bleues et blanches de Santorin, le coucher de soleil de Santorin, les piscines à débordement de Santorin… Sauf qu’en fait, la Grèce compte à peu près 6000 îles et îlots. Tous les commentaires s’accordent sur le fait que Kéfalonia est l’une des plus belle, même si elle ne fait pas partie des Cyclades ...(voir ici)

Hélas, notre calendrier ne nous permettais pas d’y séjourner et nous n’y avons fait qu’une brève escale sur la route du retour de Grèce à Soubise.

C’est notre dernière escale grecque avant de mettre le cap sur Syracuse. (ici)

Kimolos

Kimolos est une petite île des Cyclades, toute proche de sa grande sœur Milos. D’ailleurs, Kimolos, Milos et Poliagos ne formaient qu’une seule île avant l’explosion du volcan.

J’ai passé une nuit au port de Spathi durant mon périple solitaire de Rhodes à Milos à l’été 2019. (à lire ici)

 

Kos

Longue de 40 kilomètres sur 8 de largeur, Kos est la troisième plus grande île du Dodécanèse après Rhodes et Karpathos. Elle est située à 4 kms des côtes turques. J’y ai fait une escale de 4 jours en juin 2019, à l’ancre dans la baie de Kamares, au sud de l’île.

Kythnos

Kythnos est une île proche d’Athènes qui a accueilli Azadi à plusieurs reprises. Lorsqu’en début de saison je descendais Azadi jusqu’en Crête, c’était évidemment la première escale que je faisais. Une grosse trentaine de milles depuis Karystos, idéal pour se remettre en jambes et se rappeler à quoi servent tous ces bouts de ficelles qui encombrent mon bateau…

C’est ainsi que je m’y arrêterai en mars 2018, en avril 2019 (ici) et encore en juillet 2020 avec Soizic et André.

Lévitha

Située à moins de 10 milles dans le Nord – Est d’Amorgos, Lévitha est une très belle escale. Il n’y a rien a faire sur l’île !!!! Je m’y suis arrêté en juillet 2019. Un excellent souvenir (à lire ici)

J’écrivais alors ceci :

Lévitha (3 juillet)

Après Kalymnos, Azadi a encore du chemin à faire avant Milos. Tout d’abord, à peu près à mi-chemin d’Amorgos se trouve la petite île de Lévitha, quasi déserte. Une  baie tout en longueur, telle une calanque marseillaise, équipée de corps morts accueille les bateaux de passage. Je prendrai donc une bouée. Il n’en reste que deux de disponible lorsque je me présente. L’une, entre deux bateaux ne m’inspire pas, la seconde est la dernière de la rangée, proche du fond de la calanque et proche aussi d’une bouée réservée à un bateau de pêche. A ma première tentative, j’accroche bien le bout mais il se défait aussitôt. La deuxième tentative voit Azadi dériver entement sur la bouée du pêcheur que j’attrape avec mon hélice…. Oups

Prudemment, je me rapproche de « mon » corps mort et réussi à l’attraper, me retrouvant quasiment à toucher le bateau amarré au corps mort devant moi. Finalement tout se passe bien et j’amarre Azadi comme il faut. Sitôt fait, je me mets à l’eau pour constater qu’un petit bout s’est entortillé autour de l’arbre d’hélice. Le coupe orin a rempli son office et en 5 minutes j’ai dégagé les morceaux restants.

Le préposé à l’encaissement s’approche alors que je récupère le bout du corps mort du pêcheur.  Je m’excuse de ma maladresse mais avec un grand sourire il me dit que « ça arrive, les deux bouées étant vraiment très proches ». Sympa !

Lévitha est une belle surprise. L’île est aride, rocailleuse, inhospitalière… et pourtant. Une famille y vit depuis 1820. Ils pêchent, gèrent les mouillages, élèvent des moutons et tiennent une taverne où j’irai prendre une petite bière, avec Pom’. Je suis impressionné par le travail accompli. Des murets imposants (1 mètre d’épaisseur pour autant de hauteur)  sur des centaines de mètres à travers le paysage. Des milliers et des milliers de pierres empilées… Un travail titanesque qui leur permet aujourd’hui de cultiver des champs de belles surfaces.

Pour parfaire le tableau, je n’avais pas de connexion réseau. Le tavernier m’a bien dit d’essayer en un point précis, un peu en hauteur… peine perdue ! Embêtant pour prendre la météo et également pour mes proches qui ne pouvaient me joindre. De plus, les applications censées leur permettre de me suivre grâce à l’AIS, MarineTraffic  ou  VesselFinder   me positionnaient au milieu de nulle part…

L’histoire raconte qu’un riche armateur, effrayé de l’isolement des résidents de l’île leur aurait offert une radio afin qu’ils puissent contacter Amorgos en cas de besoin !

Une belle description de cette île sur ce sympathique blog découvert au hasard de mes recherches destinées à enrichir mon propre site. ((ici)

 

Madame (Île)

Une île qui décide quand elle  veut bien se laisser visiter, ce n’esgt pas banal. C’est l’île Madame, sise à l’embouchure de la Charente, qu’on ne peut rallier qu’à marée basse Une île qu’Azadi longe chaque fois qu’il quitte ou regagne son port d’attache.

Site naturel classé, l’île offre un magnifique pout de vue sur le littoral charentais : Port-des-Barques, Fouras, les îles d’Aix, Ré et Oléron, sans oublier le Fort Enet et le Fort Boyard s’offrent à notre vue et nous font mieux comprendre l’histoire de l’estuaire, protégé de toute part, par ses îles et ses forts !

Nous avons fait la traversée, à pied par la passe caillouteuse, qui nous mène à ce petit coin de nature préservée. L’île n’est pas si grande qui permet de découvrir les casemates du fort érigé pour participer à la protection de la rade de l’île d’Aix et de l’arsenal maritime de Rochefort.

L’île abrite l’imposante Croix aux Galets, érigée en mémoire des prêtres réfractaires déportés à l’époque de la Révolution. Une ferme aquacole est installée sur l’île qui permet si l’envie nous en prend de déjeuner ou de déguster ses huitres.

Attention quand même à ne pas se faire piéger par la marée montante.

Milos

Mon coup de cœur des cyclades.

Milos, c’est le mouillage de rêve à Kleftico, c’est le désert blanc de Sarakiniko ou encore les villages de pécheurs de Klima et Mandraki. Une très belle île qui nous a accueilli en 2017 (trois nuits fin octobre alors que nous finissions notre périple de La Rochelle à Karystos), en 2019 (ici) et encore en 2020 (ici)

Naxos

Naxos est une belle escale qui a accueilli Azadi en 2018 alors que nous remontions depuis Rhodes. Une belle île que nous avions pris plaisir à découvrir (voir ici).

Nissiros

Nissiros est mon autre coup de cœur des cyclades. Azadi y a fait escale une première fois lors de notre séjour en 2018  (lire ici)   et j’y retournerai en 2019 lors de ma croisière solo de Rhodes à Milos (à lire ici)

Noirmoutier

Une île française pour changer des îles grecques … Nous avons fait une escale à Noirmoutier en 2015, au port de l’Herbaudière, en provenance de l’île d’Yeu. je me souviens surtout avoir été alerté par une odeur de « chaud » dans le bateau. Après inspection, j’eu la mauvaise surprise de constater qu’une des batteries de servitude était très chaude et toute gonflée. Je la débranchai aussitôt. L’ « électricien de marine » auquel je faisais appel ne décelât rien d’anormal, suggérant simplement une défaillance de la batterie.

Arrivé en panne de batterie une nouvelle fois à La Trinité, je constatai que le mal était plus sérieux : Il s’agissait du chargeur de quai qui était HS et ne régulait plus la charge. Merci, l’expert !!!!

Cet événement ne nous empêcha pas alors de faite une balade à vélo jusqu’à Noirmoutier en l’Île et d’assister a l’arrivée d’une des régates du Bois de la Chaise à laquelle participait alors « Jonah », habituellement basé à Soubise.

 

Oléron

La grande île d’Oléron a vu plusieurs fois Azadi, que ce soit à Boyardville ou au port du Douhet.

C’est d’ailleurs au port du Douhet que Pom’ et Vanille, fraichement adoptées feront leur première escale, le 15 août 2013.

 

Paros

Paros, toute proche de Naxos, a reçu la visite d’Azadi à deux reprises.

En 2018 tout d’abord, remontant de Crête pour rejoindre Athènes d’où Brigitte devait prendre un vol pour Paris. Nous n’avions pu nous abriter dans le port de Naoussa en raison du vent qui y poussaient les vagues. Nous avions alors trouvé refuge – durant trois jours et trois nuits – dans la baie toute proche d’Ormos Ay Ioannou avant de de mettre le cap sut Kithnos. Une fois de plus, afin d’éviter tout accident, il ne faut toujours avoir un plan B pour, en aucun cas, se trouver dans l’obligation de prendre la mer alors que la météo n’est pas favorable. Une règle d’or.

Notre seconde visite se fera en 2019 avec Caro. C’est le port de Paroikia qui accueillait Azadi.

Ponza – les îles Pontines.

Azadi a fait une petite halte dans les îles Pontines, et son port Ponza, en 2017 lors du périple qui nous a amené de La Rochelle à Karystos. Une belle escale, un joli port, à retrouver ici.

Poros

Poros, située a une trentaine de milles au sud-ouest d’Athènes, a été notre base en Grèce lors des trois étés passés dans ses eaux. En plus des mouillages, l’île offre donc sa proximité avec le port du Pirée (en ferry) et nous permet de gérer facilement les différentes venues sur Azadi. Et la présence d’Adda et Armand avec qui nous avons plus que sympathisés ne fait que renforcer l’attrait que Poros exerce sur nous.

Parmi nos différents séjours, j’écrivais ceci au sujet de celui de l’été 2020 avec Soizic et André :

« Dans l’après-midi, nous mettrons le cap sur Poros, notre île-refuge en Grèce, afin d’y retrouver Adda et Armando.

Si Soizic connait déjà cette île, c’est une découverte pour André qui l’appréciera tout comme son séjour sur Azadi. Au menu de cette escale, le tour de l’île en quad en passant par le monastère de Zoodochos Pigi, les ruines du temple de Poséidon, baignade dans la baie de Barmparia, déjeuner dans la taverne du centre de l’île ainsi qu’un excellent diner au restaurant avec Adda et Armando…. Armando commandera pour nous et nous nous ré-ga-le-rons. N’est-ce pas, André ? Tout cela nous est maintenant habituel mais cela est toujours aussi agréable. »

Porquerolles

Nous n’avons fait qu’une brève halte à Porquerolles en 2017. Après avoir déposé ma fille Marie à la gare de Cassis, nous avons pris la direction de cette île du golfe de Hyères. Nous jetterons l’ancre dans la baie du Langoustier, pourtant bien garnie. Une fausse manœuvre m’obligera à monter en tête de mat récupérer la drisse de grand-voile. Nous ferons ensuite une ballade sur le chemin côtier avec les minettes qui n’en demandaient pas tant. Puis ce sera le départ pour la Corse. Et c’est lors de cette traversée que je fêterai mon 60ième anniversaire …. tranquille !

Procida

Procida est un confetti au cœur du golfe de Naples où vivent encore de nombreux marins et pêcheurs. Ce n’est pas une île de carte postale, même si les maisons cubiques et colorées du quai de Corricella sont incroyablement photogéniques.

Nous y avons fait une charmante escale après Rome. Ces maisons colorées sont juste magnifiques. Et ce n’est pas un attrape-touriste mais la continuation des habitudes des pêcheurs de l’île qui peignaient leurs maisons de couleurs vives pour les reconnaitre depuis la mer. (l’article de 2017)

Ces jolies maisons de toutes les couleurs inspireront Marie qui nous fera une très belle aquarelle d’après une de nos photos.

Pour en savoir un peu plus, allez donc sur ce site (cliquez ici) pour ses magnifiques photos de Procida.

Psérimos

Pserimos est une petite île grecque de la mer Egée (Dodécanèse), située entre les îles de Kos et de Kalymnos. Je m’y suis arrêté en 2019 lors de mes navigations de Rhodes à Milos.

« Le 24 dans la matinée, je quitterai cette baie pour rallier l’île de Psérimos, petite île située entre Kos (au sud), la Turquie (à l’Est) et Kalymnos  (au nord-ouest).

Une petite baie bordée d’une belle plage qui attire les ferries d’excursions toute la journée et qui se rendort paisiblement une fois le dernier ferry reparti. C’est Psérimos. Je n’y resterai qu’une nuit, m’amarrant au quai après le départ des ferries. Croyant passer une nuit tranquille, je fus réveillé en sursaut vers 05h30 par des vagues qui occasionnaient de violents à-coups sur la chaîne d’ancre. Inutile de dire que ma nuit était terminée. De toutes façons, il fallait quitter ce quai de bonne heure, ce que je fis vers 8h00 pour rallier le port de Pothia sur l’île de Kalymnos, distant de 7 milles. »

Psérimos est toute proche de la côte turque. Aussi, d’immenses drapeaux grecs sont peints sur les rochers, histoire de rappeler aux voisins turcs qu’ici, c’est la Grèce.

 

Ré

Bizarrement, Azadi n’est jamais allé dans un des ports de l’île de Ré. Nous avons à l’occasion mouillé – voire même passé une nuit – devant la plage de Sablanceaux, longé ses côtes en partant ou en revenant à Soubise.

Une prochaine fois sans doute…

 

Rhodes

Entrée du port de Mandraki

Célèbre dans le monde entier grâce au Colosse, l’une des sept merveilles du monde antique, et du fait de la présence des chevaliers de Saint-Jean à l’époque médiévale, Rhodes (en grec Ῥόδος) est l’une des îles grecques les plus visitées. Que ce soit son incroyable vieille ville fortifiée, le site de Lindos et son acropole, les thermes de Kallithéa, ses nombreuses plages de sable fin ou encore sa vallée des papillons, il y en a pour tous les goûts.

Nous y avons séjourné deux fois : En 2018 d’abord (ici) puis en 2019   (ici), avec le même plaisir à chaque fois.

 

Sardaigne

Nous n’avons fait qu’un bref passage au sud d la Sardaigne lorsque nous avons ramené Azadi en France, en 2020.

Nous arriverons dans la baie de Porto Giunco, au sud-est de la Sardaigne après une traversée sans histoire, 170 milles, depuis Flavignana (Sicile), notre précèdent mouillage. Un très joli site mais avec une plage privatisée  95/100 ze des surveillants de plage qui pourraient postuler pour Sing-Sing ou Guantanamo !!!!

Nous rejoindrons ensuite Cagliari et la Marina del Sol à 13h00. Accueil sympathique et tarif raisonnable, bienvenue à Cagliari. C’est d’ici que Brigitte s’envolera pour la France. avant son  départ, nous prendrons le temps de flâner en ville et nos offrirons un bon petit restaurant.

Une fois seul, je rallierai un superbe mouillage sur la cote Sud-ouest de l’île dans la baie de Malfatano. Il y a en fait quatre petites baies dans cette grande anse et je serai seul dans une de celles-ci, mouillant par 6 mètres sur un fond de sable blanc. Soirée et nuit tranquille avant de mettre le cap sur les Baléares.

L’article de 2020 ICI.

Schinoussa (où Skinousa)

Schinoússa est une petite île des Cyclades d’un peu plus de deux cents habitants, faisant partie de l’archipel des Petites Cyclades au Sud-Est de Naxos, à l’ouest d’Amorgós, au nord-est de Ios, au nord de Santorin, et encerclée par d’autres petites îles telles Iraklia, Koufonissia et Kéros

Sérifos

Sicile

Spetses

Stromboli

Symi

Télendos

Tilos

Vulcano

Yeu

Zakynthos (Zanté)

Notre premier contact avec la Grèce, après un longue navigation depuis Riposto (Sicile)

Nous avions mis le cap sur l’île de Zante et notre atterrissage nous amenait non loin de la plage du Naufragé. Entourée de falaises de craie blanche plongeant dans la mer d’un bleu intense, cette plage est certainement l’une des plus belles d’Europe. Nous ne pouvions faire autrement que de faire le détour par cette plage iconique. C’est notre premier contact avec la Grèce.

Nous avons ensuite profité tranquillement d’un mouillage plus calme un peu plus au Sud. (à lire ICI)