Varkiza, Le 11 juillet.
Vers 3 heures du matin, Brigitte, Sandra et David arrivent de France. Le même jour nous mettons le cap sur l’île de Poros. Je commence à connaitre le port, la ville et les mouillages alentours. C’est donc sans souci que je propose cette destination à mes visiteurs.
Nous avons une semaine devant nous avant d’accueillir Céline et Antoine. Nous allons la passer à flemmarder sur l’île de Poros. Baignades, paddle, balade dans la ville, petite bière à la taverne et notre glace du soir qui deviendra un rituel après avoir sympathisé avec la jolie marchande de glace, Adda.
Juste à la sortie de la baie des Russes se trouve l’îlot de Daskaleios. Il n’y a qu’une petite chapelle où sont quelquefois célébrés des mariages, toute la noce arrivant alors en bateau-taxi depuis le port de Poros. De faible taille, cet îlot est un terrain de jeu idéal pour Pom’ qui peut s’y promener en toute quiétude.
En remontant sur Varkiza – pour accueillir Céline et Antoine – , nous avions décidé de passer la nuit dans la petite baie de Perdika, au sud de l’île d’Egine. Mais à peine avions-nous fini l’apéritif que le vent et la mer se levaient, rendant le mouillage très inconfortable. Nous rallions alors le port d’Egine. L’entrée du port est mal signalée et l’on aperçoit les bouées d’entrée qu’une fois engagés dans le chenal d’accès…. Par cette nuit d’encre, ce n’était vraiment pas agréable. La prise de quai fut elle aussi ardue, par 30 nœuds de vent de travers…. chaud…. A la première tentative, l’ancre ne crochait pas ce qui nous obligea à tout recommencer. M’enfin, c’est le métier qui rentre et Sandra, préposée à l’ancre, apprend vite.
Un peu après nous verrons arriver deux bateaux de l’UCPA avec des stagiaires novices. La prise de quai ne fut pas facile. l’un des skippers n’était autre que Hugo, le fils de Roland Woerner qui vit à Karystos, possède un 1090 et avec qui j’avais pris contact en octobre 2017 avant d’hiverner sur le chantier de Karystos.
Aussitôt Céline et Antoine à bord, nous rallierons Le Pirée et le port de Zéa Marina. Avec toute la tribu de Brigitte, nous y passerons deux jours, le temps d’une rapide visite d’Athènes.
Et ce sera de nouveau Poros.
L’équipage étant quelque peu amariné, nous rejoindrons Hydra, jetant l’ancre dans la baie de Mandraki. Le mouillage se fait par une quinzaine de mètres de fond et en portant deux amarres à terre prises sur les taquets arrières. Des anneaux sont scellés ici et là dans la roche, les fonds remontent très rapidement et le cul du bateau n’est pas à 10 mètres de la rive… Nous rejoindrons le port avec l’annexe, déambulerons dans la ville et déjeunerons dans un bon petit restaurant à l’intérieur de la ville, à l’écart du port et de la foule.
Après ces visites, nous retournerons à Poros, à la voile et en musique. (ici)
Tout ce petit monde ira visiter Epidaure. Je zapperai cette visite, déjà faite avec Yannis et Anne-Laure et programmée à nouveau avec Soizic et Anne.
Et ce sera une fois de plus une demie journée de navigation pour rejoindre Varkiza d’où nos équipiers rejoindront l’aéroport et la France. Nous essuierons un orage dantesque au cours duquel deux jeunes nageuses viendront se mettre à l’abri sur le bateau. Nous les suivrons des yeux lorsqu’elles rejoindront la plage.
Quant à Brigitte et moi, nous rejoindrons à nouveau Poros et y retrouverons Adda. Nous ferons également la connaissance de son mari, Armando. Ayant passé dans sa jeunesse deux années à Paris pour ses études d’architecte, il parle très bien français ce qui nous permet d’échanger plus facilement.
Notre prochaine visiteuse, Mélanie, une amie poitevine, nous rejoindra directement à Poros début août. Mais ceci est une autre histoire.
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