De Lagos à Vila-Réal-de-San-Antonio/Ayamonte
Lagos ne nous laissera pas un souvenir impérissable.La passerelle piétonne situé sur le chenal d’accès ne fonctionnant plus après 22 heures, nous sortons du port vers 20 heures pour nous amarrer au ponton d’accueil.
À 3h00, après une petite nuit, réveil et départ pour Vila Réal de San Antonio. Calme plat pour cette sortie, effectuée à 3h30, le vent oscille entre 5 et 7 nœuds. Après une heure 30 de moteur environ, le vent se lève pour se stabiliser entre 12 et 20 nœuds…
Prudents, nous ne montons la GV qu’au premier ris. Bien nous en prend. Alors que les prévisions météo pour la zone nous indique des vents de 11 à 16 nœuds pour la tranche 6-9 heures, ils montent à plus de 20 nœuds avec des rafales entre 25 et 30 nœuds. Décidément depuis début juillet nous n’aurons pas eu de prévisions fiables. Soit beaucoup moins de vent, soit beaucoup plus et cela dans des proportions importantes. Désagréable !!!
De 9.00 jusqu’à 18.00, les prévisions nous annoncent des vents plus faibles…. On verra bien. Finalement les prévisions seront bonnes et le vent tombera nous obligeant à deux heures de moteur avant de remonter gentiment pour nous permettre de finir les deux dernières heures sous GV. Nous n’affalerons celle-ci, prudemment, que devant le chantier où Azadi a séjourné au moins deux ans avant que je ne l’achète. Et nous prendrons finalement un ponton dans le port espagnol d’Ayamonte, quasi désert.
À l’accueil, le cerbère local nous obligera à changer de place alors que nous avions terminé l’amarrage et que le port est quasiment désert….. Nous avions pris la place d’un résident et souhaitions rester….une nuit !
Tarif espagnol, c’est à dire communiqué hors taxes… faut juste se réhabituer, et pas de Wifi, grrrrrr .
Soirée tranquille, petit resto dans les rues piétonnes avec un serveur qui amuse la galerie, ravitaillement auprès d’un vendeur de loukoums et dodo.
Le lendemain, pendant que le capitaine s’occupe de l’annexe, le matelot déambule en ville, musardant entre les boutiques de souvenirs et celles de vêtements.
L’après-midi, repos avant de ressortir en ville afin d’actualiser nos infos météo, ce que nous ferons sur une petite place en buvant un Tinto de Verano servi par deux jolies brunes, la seconde faisant perdre au capitaine le peu d’espagnol qu’il croît connaître.
Et comme les restos sont accueillants, nous y retournerons pour quelques tapas.
À 22h30, retour sur le bateau et dodo en prévision d’un départ très matinal…sauf que les
minettes ont déserté le bord… une demie heure à arpenter les pontons avant que Pom’ ne rentre.
Vanille aura été plus mignonne, ne nous faisant poireauter qu’un petit quart d’heure.
Facétieuse, Pom’ recommencera à 3 h 00 du matin juste avant notre départ…. La plaisanterie ne nous a pas amusé !!!!!!
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