Nous avons un peu hésité à quitter Sant’Amanza tant le mouillage était idyllique. Mais les bonnes prévisions météo nous ont convaincus de lever l’ancre. Une navigation tranquille même si des orages nous ont suivi toute la nuit. Très joli mais un peu inquiétant quand même de voir la foudre s’abattre sur la mer.
A l’arrivée, nous nous amarrerons dans le port d’Ostia qui fait partie de la commune de Rome, a seulement 30 kilomètres de la capitale. Ostie (Ostia) est à l’origine le port de la Rome antique. Il est encore aujourd’hui en fouilles.

Ajoutons que pour 1,50 euros, le billet simple nous permet d’emprunter le bus du port jusqu’à la gare d’Ostia puis le train jusqu’à Rome et, pour finir, le métro. Qui dit mieux ??? surement pas les transports français …

Nous passerons deux journées dans la ville éternelle. Trop peu bien sûr pour la découvrir convenablement… Pas grave, nous y reviendrons.

Le premier jour commencera par la visite du Colisée où une charmante hôtesse-rabatteuse nous vendra des visites guidées pour le Colisée, le Palatin, les musées du Vatican, la Chapelle Sixtine et la Basilique Saint Pierre de Rome… Ouf. Une centaine d’euros par personne quand même qui se justifient en période d’affluence (mais y-a-t-il des périodes de calme ?) et évitent de perdre des heures dans les interminables file d’attente.

Le Colisée

Le Colisée est un immense amphithéâtre de forme ovale dans le centre de Rome. Pouvant accueillir probablement 50 000 spectateurs, le Colisée a été utilisé pour des combats d’animaux sauvages), des combats gladiateurs et autres spectacles publics, tels que des exécutions de condamnés à mort (!) ou encore des  reconstitutions de batailles célèbres. Il est resté en service jusqu’au 6ième siècle, soit pendant près de 500 ans.

Le Colisée est actuellement en état de ruine, en raison des dommages causés par les tremblements de terre et la récupération des pierres, mais il continue à donner la mesure de l’ancienne puissance de la Rome Impériale.

La fontaine de Trèvi est célèbre dans le monde entier grâce, en particulier, à la scène mythique du film « La Dolce Vita » de Fédèrico Fellini au cours de laquelle Anita Eckberg prend un bain de minuit sous les yeux de Marcello Mastroanni (à voir ici)

La fontaine de Trevi est la plus grande fontaine de Rome. Aussi, quelle ne fut pas notre surprise de la découvrir quasiment enchâssée sur la place du même nom, qui n’a rien de monumentale, envahie par les touristes. Nous avons bien évidemment sacrifié à la coutume locale en jetant chacun une pièce dans la fontaine. Sûr, nous reviendrons !  Et  pour en savoir plus sur cette légendaire fontaine,  cliquez ici

Les musées du Vatican

Disons le tout de suite : Trop, c’est trop ! Les musées regorgent de richesses et il est  impossible de les apprécier dans le cadre d’une visite guidée. Et comme il y avait vraiment beaucoup de monde (visite le 21 septembre), nous étions parfois emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne, nous empêchant quasiment – comme dans la galerie des cartes par exemple – d’apprécier les trésors exposés.

 

La chapelle Sixtine

La chapelle Sixtine

Michel-Ange repeint la voûte de la chapelle entre 1508 et le 1512. pour se faire, il crée une plate-forme plane en bois sur des consoles fixées directement dans la paroi, en haut dans la partie supérieure de la fenêtre. Il se couche sur cet échafaudage pendant qu’il peint. Après quatre années de ce régime, sa vue aura bien décliné. Il peint également le jugement dernier sur l’autel , entre 1535 et 1541.

pour en savoir plus, cliquez ici.

La Basilique Saint Pierre, la Pietà.

La Basilique Saint Pierre de Rome est l’église principale du Catholicisme, son centre spirituel et aussi la plus grande. Même pour le mécréant que je suis, son architecture, sa beauté et sa richesse en font l’une des étapes incontournables de notre séjour à Rome.

Elle est construite à l’emplacement du tombeau de Saint Pierre, apôtre du Christ, à proximité de l’ancien cirque de Néron dans lequel Saint Pierre fut supplicié ainsi que de nombreux chrétiens. L’obélisque ornant la place Saint Pierre provient d’ailleurs de ce cirque.

Pour en savoir plus, cliquez ici

La Pietà

Mondialement connue, cette sculpture est l’un des chefs-d’œuvre de Michel-Ange. Sa beauté laisse sans voix au cœur de la basilique Saint-Pierre, à Rome.

C’est un commentaire banal trouvé sur l’un des nombreux sites consacrés à Rome. Mais je l’approuve complètement. La Pietà se trouve tout de suite à droite en entrant dans la basilique. Je l’ai admiré un long moment, photographiée sous tous les angles avant de poursuivre ma visite. La basilique est superbe, somptueuse…. on pourrait rajouter tant de qualificatifs. Tout est beau.  Les statues, les colonnes, le baldaquin, les sols… J’y vois quant à moi l’excellence du travail des Hommes. Peu m’importe la finalité – pour certains – de ce travail. Les ouvriers, compagnons, architectes et autres travailleurs ayant œuvré à la construction de cette basilique sont tous des artistes. C’est à eux que je pense en visitant leur chef d’oeuvre.

Et avant de sortir, je suis retourné admirer la Pietà.

Michel-Ange la pieta Rome.
Si jeune et déjà si talentueux : Michel-Ange sculpta la Pietà, à peine âgé de 25 ans !

Que Michel-Ange soit un génie artistique absolu n’a rien d’un scoop. Toutes ses œuvres le prouvent, à commencer par sa fameuse Pietà. Conservée à l’intérieur de la basilique Saint Pierre, c’est le point d’orgue de la visite. Si belle, si fine, si expressive qu’on peut légitimement se demander comme Michel-Ange a pu atteindre une telle perfection… L’explication de l’artiste : « J’ai vu un ange dans le marbre et j’ai seulement ciselé jusqu’à l’en libérer. »
Pourtant, Michel-Ange n’a même pas 25 ans et la réalise en un an, entre 1498 et 1499. Perfectionniste, il sélectionna lui-même le bloc de marbre de Carrare de 2,5 tonnes et veilla au transport jusqu’à Rome. Avec talent, il veut que ses personnages soient beaux. Il veut les montrer habités par la grâce divine. Il veut les rendre sublimes en les polissant jusqu’à leur donner un lustre parfait.

Michel-Ange réalisa quatre Pietà au total

Fait unique dans l’œuvre de Michel-Ange, l’écharpe sur la poitrine de Marie porte sa signature : « Michelangelo Buonarroti le Florentin l’a fait ». Il l’a gravée de nuit pour faire taire la rumeur attribuant la Pietà à un Milanais !

Le nom Pietà désigne une représentation très courante du corps du Christ dans les bras de sa mère, après la descente de la croix. Michel-Ange ne se contenta pas de celle de la Basilique Saint-Pierre. Il sculpta également la « Pietà Bandini » ou « Pietà aux quatre figures » et la « Pietà di Palestrina », toutes deux conservées à Florence. Quant à la « Pietà Rondanini », elle est installée au Palazzo Sforzcesco, à Milan.

Rome, la ville.

Nous nous sommes également perdus avec bonheur dans cette ville cosmopolite.

La Plaza Navona, tout en longueur avec ses  artistes, peintres et musiciens, ses trois fontaines, la Place d’Espagne et ses escaliers qui mènent à l’église de la Trinité des Monts d’où nous profiterons d’une vue imprenable sur tout Rome.

Nous avons flâné dans le quartier de Trastevere, ses petites ruelles mal pavées et sa jolie place Santa Maria,

quartier de rome

nous avons longuement marché, à la sortie du Vatican, dans les jardins qui surplombent la ville, découvrant là, aussi de nombreux points de vue sur Rome, la statue équestre de  Garibaldi ou encore un couple de mariés qui n’attendaient que nous pour poser.

Une très belle ville, bien sûr, qui nous a beaucoup plu et où nous reviendrons. C’est sûr, nous avons donné notre obole à la fontaine de Trèvi.