La belle de Cadix, sans doute…

 

L’espion qui surveille nos déplacements pédestres nous informe que ce samedi nous avons fait 15,4 kilomètres….mais comme c’est tout plat, ça ne compte pas. Je ne parle même pas des calories brûlées bien compensées par nos ravitaillements en Tinto de Verano…

 

La minute historique.

Fondée par les phéniciens aux environ de l’an 1100 avant JC, Gadir allait se convertir en un comptoir sur les routes commerciales de la Méditerranée et de l’Atlantique de l’époque.

Sous le nom de Gades, elle devient l’une des cités les plus importantes de la province romaine d’Hispania

Avec la conquête islamique de la péninsule, des 711 commence la domination musulmane. Le roi Alphonse X le Sage reprend Cadix aux arabes en 1262 et se charge de son repeuplement , Cadix prenant le titre de ville en 1265. Après la mort du marquis de Cadix, D. Rodrigo Ponce de Léon, la ville est incorporée à la couronne de Castille en 1493.

Au XVI iéme siècle se produit la renaissance de la ville, son port devenant la grande porte commerciale pour le trafic avec les Indes d’Amérique, le Nouveau Monde venant récemment d’être découvert. Le transfert de Séville à Cadix en 1717 de la Maison du Négoce donne à la ville une place de choix dans le commerce avec les Amériques.

L’épanouissement économique de Cadix au cours du 18iéme siècle a façonné l’urbanisme de la ville. Dans ce climat propice, Cadix reçut les politiciens espagnols qui y trouvèrent refuge lors du siège de la ville par les troupes napoléoniennes, lesquelles dominaient alors l’Espagne. Ces parlementaires constituèrent à Cadix les Assemblées Générales et y rédigèrent la première Constitution espagnole, « la Pepe ».

De nos jours la ville de Cadix est une destination touristique de premier plan.

Notre promenade du jour nous a conduit entre les demeures et les tours de vigie de la bourgeoisie commerçante enrichie dans le négoce avec le Nouveau Monde. Nous y avons découvert au grè de multiples ruelles de très jolies demeures ornées des balcons typiques du style espagnol. La ville est truffée d’églises ainsi que d’une magnifique cathédrale sur la place de laquelle nous reviendrons le soir écouter un concert public de chants flamenco,  , réunissant toutes les générations dans une ambiance festive et très cool. Un bon moment.

Concert de flamenco
un bon moment où les spectateurs, toutes générations confondues, reprenaient en chœur les chansons.

Ficus….de 3.000 ans

Le lendemain, la matinée sera occupée à scanner deux guides nautiques pour la partie Gibraltar/frontière française. Pas disponibles au moment du départ, nous avons à chance de les trouver juste à temps. Merci à ce couple de français installé à Portimao qui navigue sur un très joli RM 1220. Après cette séance de photocopillage nous flânerons dans les ruelles et les squares de Cadix, admirant au passage d’extraordinaires ficus, tri-millénaire pour l’un d’eux. Ridicule chez Jardiland !

après quelques emplettes nous regagnerons le bord afin de préparer le bateau pour nouveau départ nocturne. Mais avant nous irons dîner au Royal Club Nautico de Cadix. Au menu , sangria ( 1 litre…) paella sans prétention petites glaces et deux cafés…20 Euros…! Si, si, même moi, j’ai demandé au serveur s’il était bien sûr de son prix

 

La suite, une grande étape jusqu’a Carthagène…